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  • 15 Jan 2025

EIRENE Grands - Lacs

PROJET

FONDS D’APPUI AUX INITIATIVES RURALES

« FAIR »

Appel à manifestation d’intérêt pour une étude de base de la phase du projet : Fonds d’Appui aux Initiatives Rurales, Continuation

 « FAIR, Continuation. »

Termes de référence pour le recrutement d’un consultant national

 

Titre du projet : Fonds d’Appui aux Initiatives Rurales, Continuation (FAIR, Continuation)

Région d’exécution : Province Gitega, Capitale Politique du Burundi & centre du pays.

Période de mise en œuvre du projet : du 01 Septembre 2024 jusqu’au 31 Août 2027

Numéro du projet : A-BDI-2024-0208

Nom de l’organisation Mandataire : EIRENE Grands-Lacs

Partenaire financier : Pain pour Le Monde

 

Janvier 2025

 

  1. INTRODUCTION.

I.1: Profil de l’organisation EIRENE Grands – Lacs :

EIRENE International, dont le siège est à Neuwied / Allemagne est une organisation internationale allemande qui s’engage pour la promotion de la paix. Il est dans la région des grands lacs (au Burundi et dans la région de Sud-Kivu en RDC) depuis 2008, sous le financement du Ministère Fédéral Allemand pour la Coopération au Développement (BMZ) dans le cadre de son programme « Service Civil pour la paix » (SCP). EIRENE GL œuvre dans le renforcement des compétences locales en culture de Paix et de Non-violence. Dans le cadre du développement communautaire, EIRENE Grands – Lacs dispose d’un projet partenarial avec Pain pour le Monde (Service protestant pour le développement) « Fonds d’Appui aux Initiatives Rurales, Continuation » qui est mis en œuvre pour une durée de 3 ans dans 3 communes de la province Gitega (à savoir BUGENDANA, GITEGA, et GISHUBI) par quatre partenaires locaux d’exécution (Diocèse de Gitega de l’Eglise Anglicane, ODAG – Caritas de Gitega de l’Eglise Catholique, Mouvement d’Action Catholique CHIRO de l’Archidiocèse de Gitega, AICNDH – Gitega de la communauté Islamique).

I.1.2 : Brève description du projet à évaluer.

  • Contexte :

Le présent projet FAIR, Continuation (fonds d’appui aux initiatives rurales, Continuation) est un projet partenarial entre deux ONGs internationales dont EIRENE Grands – Lacs et de Pain pour le Monde/Service protestant pour le développement (partenaire financier). Il intervient dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie socio-culturelles existant au Burundi et vise particulièrement l’amélioration des conditions de vies des ménages ruraux membres des associations communautaires dans la province de Gitega. Ce projet s’inscrit dans le premier secteur, l’agriculture, l’élevage, l’entrepreneuriat retenu par EIRENE Grands – Lacs dont l’objectif spécifique est de stimuler une croissance économique par une augmentation et une meilleure valorisation des productions tant du secteur agricole et de l’élevage que du secteur entrepreneurial (métier, artisanat, commerce, etc.) en promouvant un environnement plus favorable pour le déploiement des activités durables de l’entrepreneuriat dans la nouvelle région de Gitega.

Le Burundi est un pays situé en Afrique de l’Est. Sa superficie est de 27 834 km2 et il est entouré de trois pays dont la Tanzanie à l’est et au sud, le Rwanda au nord, la République Démocratique du Congo à l’ouest ; et est bordé par le lac Tanganyika au sud-ouest. Son appartenance à la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) contribue énormément à son désenclavement. Le pays souffre structurellement d’une économie peu diversifiée, vulnérable aux conditions climatiques et aux variations des cours des marchés internationaux. La population rurale (90 %) vit d’une agriculture de subsistance tandis que les pressions sur les terres agricoles sont fortes et s’accentuent. La rareté des terres ainsi que les faibles possibilités des revenus pour la majorité des populations rurales restent des problèmes majeurs actuels et nécessitent des solutions immédiates.

La province de Gitega est un centre économique et la capitale politique du pays (depuis le 21 décembre 2018). La Ville de Gitega est représentée comme le cœur du Burundi car c’est une agglomération cosmopolite du pays. Sa population est relativement jeune et repartie dans les 9 communes actuelles à savoir Bugendana, Gishubi, Gitega, Karusi, Kiganda, Muramvya, Mwaro, Nyabihanga et Shombo qui composent cette province. Le secteur rural représente le moteur de l’économie de la province avec l’agriculture, l’élevage, et le petit commerce comme activités principales.

  • Problématique :

Le projet FAIR, Continuation rentre dans la continuité de la phase 1 de trois ans du projet FAIR1. Malgré de bons résultats atteints dans cette phase précédente, certaines anciennes associations présentent encore de faibles capacités d’autogestion et des gros risques liés au sevrage brutal se font sentir. La pauvreté et le faible revenu ménager reste une préoccupation majeure dans la communauté.

Selon l’évaluation finale de la phase précédente (FAIR1), il a été constaté deux grands défis persistants dont une faible capacité d’autogestion des associations communautaire et de faibles revenus de la majorité des ménages membres des associations communautaires accompagnées. Seuls, sans appui et sans accompagnement, les populations vivant dans cette zone ne disposent pas de capacités et de ressources pour améliorer leurs conditions d’existence.

C’est pourquoi EIRENE Grands-Lacs en collaboration avec ses partenaires de mise en œuvre a motivé la nécessité de continuité du projet et a soumis à son partenaire financier (PPLM) une demande de fonds pour une nouvelle phase du projet, afin de faire face à ces problèmes persistants.  Cette phase débute avec le 1er septembre 2024 pour se clôturer le 31 Août 2028.

Zone d’action, bénéficiaires directes et intermédiaires/parties prenantes

(i) Cette phase du projet FAIR, Continuation sera exécutée dans 3/9 actuelles communes de la province de Gitega à savoir Bugendana, Gitega, Gishubi sur les zones et collines qui seront précisées avec les organisations partenaires durant les trois premiers mois de mise en œuvre du projet.

(ii) Au niveau du groupe cible, cette phase dudit projet travaillera avec 29 associations durant 3 ans (soit 24 nouvelles associations de cette phase et 5 anciennes associations qui étaient nouvelles lors de la première phase/phase précédente) composées de 725 membres, si on estime que chaque association sera composée de 25 membres dont un total de 435 femmes et 290 hommes soit 60% des femmes et 40% des hommes. Cela comprend 600 ménages, dont 360 femmes et 240 hommes pour les 24 nouvelles associations, et 125 ménages, dont 75 femmes et 50 hommes pour 5 anciennes associations communautaires. Parmi ces bénéficiaires, il y aura des jeunes, des femmes, et des personnes vulnérables (mères, des veuves chefs de ménages) dont le nombre exact sera déterminé dans les 6 premiers mois du projet. De plus, nous comptons avoir au moins deux associations à majorité Batwa, avec plus de 26 ménages membres Batwa (il s’agit d’une minorité qui représente 1% de la population du pays). Les associations communautaires à appuyer sont des structures existantes présentées par les organisations partenaires et ont un certain lien et fonctionnent grâce à des lois internes mise en place. Les membres se réunissent régulièrement selon les règles internes ou suivant une autre loi mise en place en cas de besoins et pour autres activités du projet ou en assemblée générale selon une périodicité convenue.

Les 24 autres nouvelles associations seront choisies en se basant sur les critères de bénéficiaires du financement : les ménages pauvres, les plus vulnérables avec un faible pouvoir d’achat, et qui ont réellement un besoin de soutien. Le choix sera fait sur base des critères préalablement définis, dont entre autres : l’existence et reconnaissance dans la communauté, la reconnaissance par l’administration locale (communale et collinaire), acceptation de travailler selon les normes du partenaire financier (PPLM), avoir réellement un besoin d’appui financier et technique, appartenir à l’une des organisations partenaires d’exécution.

Les cinq associations qui étaient nouvelles de la phase 1 ont été choisies dans le but d’assurer leur maturité opérationnelle, leur bonne gouvernance et s’engage dans le processus de leur sevrage.

 

*19 anciennes associations à accompagner dans le cadre de désengagement/sevrage pour une période de 18 mois : ces 19 associations comptent 475 ménages, dont 285 femmes et 190 hommes. Ces associations bénéficieront ponctuellement de l’accompagnement et/ou appui techniques à travers les activités de routines par les points focaux représentants les organisations partenaires et l’équipe du projet, et à travers un accompagnement de proximité par les leaders progressistes bénévoles. Un mémorandum sera signé entre EIRENE et ses 4 organisations partenaires responsable de ces associations pour assurer le suivi après l’arrêt de l’assistance par le projet.

Pour plus d’amples informations sur le groupe cible du projet FAIR, Continuation, voir tableau ci-dessous :

 

Nombre de femmes Nombre de hommes Nombre de non-binaire[1] (si connu) D’entre eux personnes handicapées

(si connu)

Groupe cible direct[2]
Bénéficiaires directs
24 nouvelles et 5 anciennes associations communautaires, composées 725 ménages (36 mois d’accompagnement) 435 290
19 anciennes associations communautaires à sevrer, composées de 475 ménages (18 mois d’accompagnement) 285 190
Intermédiaires/décideurs
48 leaders progressistes dont 24 pour les anciennes et 24 pour les nouvelles associations. 28 20
Les représentants des structures partenaires impliqués dans le comité de pilotage 0 4
les points focaux chargés du suivi et d’accompagnement de proximité des associations 1 3
Les représentants des services publics communaux, les représentants des communes, et les personnes ressources 3 6
Total groupe cible direct 724 493            
Groupe cible indirect[3]
6000 membres de ménages bénéficiaires, en considérant la taille de ménages à cinq personnes 3600 2400
2160 membres des associations communautaires voisines qui seront influencées par le projet 1296 864
240 personnes bénéficiant des services des microprojets (clientèle, fournisseurs, etc.), soit 5 personnes par association 144 96
1038 employés temporaires dans les microprojets des associations (individuels et associatifs) 623 415
Total groupe cible indirect 7139 4781            

 

(iii) Les acteurs ou Parties directement concernés par la problématique sont entre autres : (1) Quatre organisations religieuses locales chargées de la mise en œuvre dudit projet et impliquées dans le développement des associations communautaires dont l’Eglise Anglicane/Diocèse de Gitega, l’ODAG Caritas Gitega de l’Archidiocèse de Gitega, le Mouvement d’action Catholique CHIRO/Archidiocèse de Gitega et la Communauté Islamique – AICNDH – Gitega.

En plus d’être partenaire direct de Pain pour le Monde (partenaire financier) pour la mise en œuvre du projet, l’ONG EIRENE Grands-Lacs se positionne au même titre que les 04 autres partenaires d’exécution. La coordination de l’ONG EIRENE Grands-Lacs assure non seulement la supervision de l’équipe du projet mais aussi participe aux différentes réunions du comité de pilotage de ce projet dont son point focal est élu parmi les représentants de ces 04 organisations d’exécution. Pour la mise en œuvre des activités du projet, une convention de collaboration a été signée par les cinq partenaires qui s’engagent de commun accord d’accompagner 48 associations dont 19 anciennes associations pour 18 mois et 29 associations (dont 24 nouvelles de la phase actuelle et 5 qui étaient nouvelles durant la phase précédente). En outre, sa gestion est assurée par une équipe du projet composée de 04 personnes.

En plus, chacune des 04 organisations partenaires a désigné un point focal technicien chargé du suivi et accompagnement de proximité des associations communautaires et ces derniers sont en contact permanant avec l’équipe du projet dans le but de bien mener les activités du projet. Les domaines d’intervention sont essentiellement autour du renforcement du leadership des femmes et des jeunes, de la création des chaines de solidarité et de l’entreprenariat des jeunes.

(2) Les autorités locales (Etat) et les structures déconcentrées qui sont impliquées dans différents services en faveur des associations communautaires ;

(3) Les commerçants qui constituent pour les associations communautaires le marché d’écoulement de la production des microprojets d’agri-élevage ; et

(4) Les organisations/associations non gouvernementales dont les ONGs locaux ou internationaux qui interviennent dans la province de GITEGA et qui œuvrent dans des programmes d’intensifications, l’augmentation de la production agricole, d’où les microprojets de commerce appuyés par le projet FAIR, Continuation peuvent s’y approvisionner en divers articles et vice-versa. Il y en a d’autres qui fournissent des services en soins de santé, en assainissement, dans la protection de l’environnement.

I.3 : Objectifs spécifiques et indicateurs du projet

Le projet  a trois (3) objectifs spécifiques (effets directs) et à six (6) indicateurs qui sont repris dans le tableau ci-après :

 

L’objectif global du projet : Contribuer à l’amélioration des conditions de vie et à la résilience des communautés rurales dans les communes de BUGENDANA, GITEGA & GISHUBI de la province de Gitega.
Objectifs spécifique du projet Indicateurs
Objectif spécifique 1 : Les associations accompagnées gèrent leurs tâches financières, administratives et institutionnelles de manière autonome. 1.1. Jusqu’à la fin du projet, 60 % des 24 nouvelles et 4 de 5 anciennes associations accompagnées utilisent les outils de gestion administrative et financière qu’ils ont appris.
1.2. Jusqu’à la fin du projet, les organes officiels d’au moins 12 sur 24 nouvelles et 5 sur 5 anciennes associations travaillent de manière transparente et suivant les critères de bonne gouvernance. (Les critères seront finalisés par le comité de pilotage au début du projet).
1.3. Jusqu’à la fin du projet, 50% des femmes membres des organes (comité exécutif, comité de surveillance, comité de gestion) de 24 nouvelles et 5 anciennes associations sont actives dans la prise de décision, participent à la planification et à la mise en œuvre opérationnelle.
Objectifs spécifique 2 : Les membres des associations appuyées et accompagnées ont augmenté leurs revenus. 2.1 Jusqu’à la fin du projet, le revenu généré par les activités économiques collectives est augmenté d’au moins 40% dans les nouvelles associations, dont au moins 50 % est versé chez les membres, et d’au moins 60% dans les anciennes associations, dont au moins 50 % est versé chez les membres.
2.2. Jusqu’à la fin du projet, 60% des membres de 24 nouvelles associations et 80% des membres de 5 anciennes associations, dont au moins 60% des femmes, ont augmenté leurs revenus générés par des AGRS individuels dans leurs ménages.
Objectifs spécifique 3 : Les associations accompagnées par l’avant-projet continuent à se gérer de manière autonome. 3.1. A mi-parcours du projet, 19 anciennes associations qui ont été accompagnées dans leur stratégie de désengagement remplissent des critères d’indépendance définis.

(Les critères seront fixés définitivement par le comité de pilotage au début du projet). A titre d’exemple, le partenaire donne déjà les critères suivants : Nombre d’initiatives propres après accompagnement, niveau des revenus nets générés au sein de l’association après accompagnement ; Niveau de femmes actives dans les organes de gestion.

 

II. Motifs et objectif de la mission de l’étude de base du projet FAIR, Continuation :

Le but de cette étude est de fournir au projet FAIR, Continuation ainsi qu’aux partenaires de mise en œuvre des informations ainsi qu’une Baseline sur la situation socioéconomique des ménages appuyés par le projet FAIR 2 dans 3 communes de la province Gitega (centre du pays et capitale politique du Burundi à savoir la Commune de Bugendana, Gitega et Gishubi. Cette étude permettra aussi d’améliorer la pertinence de futures actions, le système de suivi-évaluation de la progression des indicateurs et l’efficacité des activités ainsi que du type de supports nécessaires basé sur des données crédibles. Ceci dit, L’étude de base est prévue tout au début de la mise en œuvre du projet FAIR, Continuation pour constituer une base de référence permettant de :

  • Dégager le niveau de faible capacité d’autogestion administrative et institutionnelle des structures associatives dans les vingt-neuf associations (5 associations de la phase 1 et 24 nouvelles) ;
  • Dégager le niveau de faible revenu des membres des associations bénéficiaires ;
  • Identifier les défis liés au sevrage des anciennes associations non encore acquis ;
  • Identifier une analyse des besoins et des objectifs d’encadrement/accompagnement et appuis permettant de définir ce que le projet pourra apporter et ce que les associations sont capables.

Ainsi, les résultats de cette étude permettront en outre le projet à mieux cadrer et/ou orienter ses interventions.

Lors de cette étude de base, Le consultant a pour mission principale qui se situe autour de trois objectifs :

  1. Avoir des données appropriées de la situation de départ de chaque indicateur défini en lien avec les groupes cibles du projet, permettant de connaître le niveau de référence du projet dans sa phase de démarrage ;
  2. Avoir une base pour élaborer des outils de suivi des indicateurs clefs permettant au projet de mesurer les changements intervenus auprès des groupes cibles grâce aux actions réalisées ;
  3. Aider l’équipe du projet à mieux comprendre les indicateurs du projet et les méthodes pour collecter les données de suivi de ces indicateurs.

Le projet FAIR, Continuation portant sur une faible capacité d’autogestion des associations, le rôle actif des femmes au sein des organes associatives et de faibles revenus chez la majorité des ménages des membres des associations communautaires accompagnées, l’étude va en grande partie se focaliser sur cette problématique.

 

III. Résultats attendus de l’étude de base

Cette étude permettra de déterminer les valeurs de référence des indicateurs d’objectifs à une date choisie au cours des 6 premiers mois de démarrage du Projet FAIR, Continuation. Ces données seront la référence pour mesurer de manière objective et chiffrée l’évolution de la qualité de vie des ménages au cours de l’avancée du projet. La collecte des données devra tenir compte des variables de chaque indicateur, si bien que l’étude de base devra dégager les valeurs de référence pour chaque variable, ainsi que la valeur de départ cumulée de chaque indicateur.

Le tableau ci-après présente les variables à mesurer pour chaque indicateur.

 

Variables des indicateurs des objectifs du projet

Les objectifs spécifiques du projet Indicateurs Variables à mesurer
1. Les associations accompagnées gèrent leurs tâches financières, administratives et institutionnelles de manière autonome.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. 1. Jusqu’à la fin du projet, 60 % des 24 nouvelles et 4 de 5

anciennes associations accompagnées utilisent les outils de gestion administrative et financière qu’ils ont appris

·                    Types et nombre de documents/ outils de gestion administrative adaptés à chaque association ;

·                    Types et nombre de documents/ outils de gestion financière adaptés à chaque association compte tenu de la nature des activités (AGR);

·                    Pourcentage  de documents/outils de gestion administrative tenue au niveau excellent (par association et pour toutes les nouvelles et anciennes associations) ;

·                    Nombre et pourcentage de documents/ outils de gestion financière  tenus au niveau excellent (selon chaque type de document/outil par association et pour toutes les associations, en séparant les nouvelles et anciennes).

1.2. Jusqu’à la fin du projet, les organes officiels d’au moins 12 sur 24 nouvelles et 5 sur 5 anciennes associations travaillent de manière transparente et suivant les critères de bonne gouvernance. (Les critères seront finalisés par le comité de pilotage au début du projet). ·                    Types et nombre d’organes officiels des associations ;

·                    Types et nombre de critères retenus de bonne gouvernance de chaque organe d’association caractérisant le travail dans la transparence ;

·                    Nombre et pourcentage des organes des associations travaillant dans la transparente au niveau excellent des critères définis de bonne gouvernance (selon chaque organe par association et pour toutes les associations, en séparant les nouvelles et anciennes).

1.3. Jusqu’à la fin du projet, 50% des femmes membres des organes (comité exécutif, comité de surveillance, comité de gestion) de 24 nouvelles et 5 anciennes associations sont actives dans la prise de décision, participent à la planification et à la mise en œuvre opérationnelle.
·                    Taux de représentativité des femmes dans les organes des associations (comité exécutif, comité de surveillance, comité de gestion) ;

·                    Types et nombre de critères retenus caractérisant que les femmes membres des organes participent activement dans (a) la prise de décision, (b) dans la planification, (c) dans la mise en œuvre opérationnelle (ici, il y a 3 sous variables à considérer séparément) ;

·                    Nombre et pourcentage des femmes membres des organes qui participent activement, c’est-à-dire au niveau excellent des critères définis, dans (a) la prise de décision, (b) dans la planification, (c) dans la mise en œuvre opérationnelle (selon les 3 sous variables et chaque organe par association et pour toutes les associations, en séparant les nouvelles et anciennes).

2. Les membres des associations appuyées et accompagnées ont augmenté leurs revenus.

 

2.1 Jusqu’à la fin du projet, le revenu généré par les activités économiques collectives est augmenté d’au moins 40% dans les nouvelles associations, dont au moins 50 % est versé chez les membres, et d’au moins 60% dans les anciennes associations, dont au moins 50 % est versé chez les membres. ·                    Types d’AGR collectives réalisées par les associations (selon chaque association et pour toutes les associations, en séparant les nouvelles et anciennes) ;

·                    Montant du capital (détail capital fixe = immobilier et capital circulant) des AGR collectives réalisées par les associations (selon chaque type d’AGR et chaque association et pour toutes les associations, en séparant les nouvelles et anciennes) ;

·                    Montant du Revenu net généré mensuellement/ annuellement par les AGR collectives des associations (selon chaque type d’AGR et chaque association et pour toutes les associations, en séparant les nouvelles et anciennes) ;

·                    Montant et Pourcentage du revenu mensuel/annuel versé aux membres des associations (selon chaque type d’AGR et chaque association et pour toutes les associations, en séparant les nouvelles et anciennes).

2.2. Jusqu’à la fin du projet, 60% des membres de 24 nouvelles associations et 80% des membres de 5 anciennes associations, dont au moins 60% des femmes, ont augmenté leurs revenus générés par des AGRs individuels dans leurs ménages.

 

·                    Profil/statut socioéconomique des ménages bénéficiaires du projet (selon les nouvelles et anciennes : en moyenne, combien de repas par jour; satisfaction des ménages sur les soins de santé ; sur les frais de scolarités des enfants ; etc.) ;

·                    Nombre des membres des associations, selon les femmes et les hommes (selon chaque association et pour toutes les associations, en séparant les nouvelles et anciennes) ;

·                    Nombre et pourcentage des ménages des membres des associations, ventilés selon les femmes et les hommes, qui disposent des AGRs individuelles  (selon chaque type d’AGR individuelle par association et pour toutes les associations, en séparant les nouvelles et anciennes) ;

·                    Montant du revenu mensuel et annuel des ménages bénéficiaires du projet, ventilés selon les femmes et les hommes (selon chaque type d’AGR individuel par association et pour toutes les associations, en séparant les nouvelles et anciennes).

Objectifs 3 : Les associations accompagnées par l’avant-projet continuent à se gérer de manière autonome. 3.1. A mi-parcours du projet, 19 anciennes associations qui ont été accompagnées dans leur stratégie de désengagement remplissent des critères d’indépendance définis. (Les critères seront fixés définitivement par le comité de pilotage au début du projet. A titre d’exemple, le partenaire donne déjà les critères suivants : Nombre d’initiatives propres après accompagnement, niveau des revenus nets générés au sein de l’association après accompagnement ; Niveau de femmes actives dans les organes de gestion. ·                    Types et nombre de critères retenus caractérisant l’indépendance des anciennes associations dans leur gestion et fonctionnement /opérationnalité ;

·                    Nombre et pourcentage des associations travaillant au niveau excellent dans le respect des critères définis caractérisant leur indépendance dans la gestion et fonctionnement /opérationnalité.

 

IV : Lieu et étapes de la consultance :

  • La consultance se déroulera dans la zone d’action du projet à savoir la Commune de Bugendana, Gitega et Gishubi dans la province de Gitega.
  • La consultance comportera les étapes suivantes:

Le consultant/groupe de consultant(s) recherché(s) devra proposer dans son offre technique la succession des étapes et les détails du déroulement de la mission ainsi que la durée pour chaque étape comportant entre autres les éléments suivants :

  • Préparation et animation d’une journée de réflexion sur les défis ci-haut cités avec les parties prenantes de la mise en œuvre du projet (les membres des organes associatifs, points focaux techniciens des organisations partenaires et équipe du projet ), élaboration du document support de la réflexion, animation des échanges, dégagement d’une note-synthèse des contours de défis relevés à l’issu de la journée de réflexion, dégagement de la synthèse des principes de base pour une bonne mise en œuvre des opérations;
  • Elaboration d’un guide de questionnaires y compris l’élaboration d’un questionnaire sur les variables présentées avec l’outil Kobo-toolbox;
  • Collecte des données primaires sur le terrain (visite de terrain) ;
  • Réalisation et traitement des données collectées) ;
  • Organiser une journée de partage de traitement des données collectées avec l’outil Kobo-toolbox en apprentissage aux points focaux techniciens et équipe du projet ;
  • Organiser une journée de restitution et validation du guide préparatoire de l’étude à mener aux parties prenantes de la mise en œuvre du projet, etc.

NB : L’étude proprement dite devra autant que possible se dérouler et prendre fin dans une durée maximale ne dépassant pas 30 jours ouvrables à partir de la date de signature du contrat. Ce délai concerne la conduite des activités sur terrain, les interviews/entretiens, la rédaction du rapport, le débriefing (restitution des résultats) et remise du rapport de consultance.  Néanmoins, Les dates et le nombre des jours d’exécution de cette étude reste à préciser de commun accord entre la mission de la consultance et l’organisation commanditaire (EIRENE Grands – Lacs) et en tenant compte du budget disponible.

D’autres informations supplémentaires seront discutées et détaillés dans le contrat de consultance qui sera signé par les deux parties prenantes.

 

V. Méthodologie :

L’étude de base sera faite suivant une approche qualitative et quantitative. Cela signifie que les échantillons doivent être représentatifs et dûment constitués. Il s’avère obligatoire de préciser l’échantillonnage associé aux méthodes proposées de collecte de données, la méthodologie d’analyse des données ainsi qu’une description de l’assurance de la qualité et quantité des données.

Le (la) consultant (e) ou groupe de consultants doit concevoir des questionnaires/ guides pour les entretiens et observations sur terrain afin d’obtenir des informations concises et fiables. Il faudra consulter des différentes parties prenantes au projet, exploiter les différents rapports produits et d’autres documents susceptibles de fournir plus d’informations. Les différentes parties prenantes à rencontrer sont entre autres les bénéficiaires directs du projet, les bénéficiaires intermédiaires, les responsables hiérarchiques de EIRENE Grands – Lacs, l’équipe de pilotage du projet et celle de mise en œuvre.

 

VI. Modalités d’organisation de la consultance, les livrables/produits attendus :

Le (la) consultant (e) ou groupe de consultants devra fournir :

a) Un rapport initial de la mission, qui sera validé par EIRENE et organisations partenaires d’exécution avant le démarrage proprement dit de la mission sur le terrain. Il doit contenir une méthodologie détaillée et des méthodes d’étude à mener, la matrice de l’étude décrivant comment la collecte des données va se dérouler, les questionnaires pour la collecte des données devant être paramétrée dans Kobotoolbox, conçu selon les objectifs, indicateurs, variables et sous variables le calendrier détaillé des entretiens (les bénéficiaires, l’équipe de mise en œuvre et les partenaires), ainsi que d’éventuelles limites. A noter que le questionnaire de collecte des données sera également utilisé lors de la collecte des données sur la progression des indicateurs. Il faut noter que le rapport initial doit être approuvé par le Représentant Légal d’EIRENE GL avant le commencement officiel de l’étude proprement dite. Ce rapport (initial) succinct ne doit pas dépasser au maximum 20 pages sans les annexes. La structure de ce rapport initial devra être la suivante :

  1. Introduction : Description du projet, objet et portée de l’étude ;
  2. Cadre d’étude : approches, méthodologie détaillée, matrice de l’étude ;
  3. Plan de travail ;
  4. Logistique ;
  5. Risques et mesures d’atténuation ;
  6. Annexes (y compris les outils de collecte de données).

 

 b) Rapport de débriefing (rapport intermédiaire directement après la collecte des données sur le terrain). Ce débriefing consiste en une courte présentation par le consultant suivie d’échanges et discussions des résultats avec l’organisation mandante / le groupe cible.

c) Un rapport provisoire de l’évaluation sera fourni en version électronique, en tenant compte des observations faites dans la séance de débriefing de présentation des résultats bruts après le terrain.

d) Un rapport final devra intégrer les observations émises sur le rapport provisoire. Le rapport doit avoir un maximum de 35 pages sans les annexes, rédigé en français aux caractères Times New Roman de taille 11. Il doit obligatoirement contenir les éléments suivants :

    • Une page de couverture avec des informations suivantes : Titre du projet, Numéro du projet, Organisation responsable, Nom du consultant (auteur), Date du rapport, Région / pays, Forme du rapport (par ex. ébauche du rapport d’étude ou rapport final) ;
    • Une table des matières et une liste des abréviations ;
    • Un sommaire exécutif de 2 à 3 pages maximum qui résume la méthodologie de l’étude, les résultats, les conclusions, les leçons apprises et les recommandations ;
    • Une introduction qui mentionne les objectifs de l’étude à mener, la portée de l’étude et les critères de son appréciation, le contexte de l’intervention et la description du projet (05 pages au maximum) ;
    • La méthodologie de travail qui doit être expliquée sur 03 pages maximum ;
    • Principaux résultats de l’étude : Appréciation critique et constructive (20 pages au maximum) ;
    • Leçons apprises, conclusion et recommandations : 3 pages au maximum ;
    • Des annexes numérotées, qui contiennent les Tdrs, la liste des Partenaires d’interviews, le calendrier, éventuellement des cartes, les questionnaires et guides d’entretiens ainsi que tout document relevant, utilisé ou recueilli pendant l’étude.

Le rapport détaillé final de l’étude externe sera soumis à EIRENE Grands – Lacs et ses partenaires d’exécution. Le commanditaire se réserve le droit sur l’utilisation du rapport final du projet. Cela étant, la confidentialité la plus stricte est requise, même après le dépôt du rapport final. Le rapport et son contenu ne sera en aucun cas divulgué sans l’accord préalable de EIRENE Grands – Lacs.

Le rapport final doit être remis en version imprimée et électronique à EIRENE GL.

 

VII : Expériences et compétences requises du Consultant (qualifications-clés)

EIRENE Grands – Lacs recherche un(e) consultant (e) /bureau de consultance remplissant les compétences ci – après (Le/s CV doit/doivent faire partie de/s offre/e) technique à soumettre au commanditaire de cette évaluation) :

Expériences :

  • Justifier d’expériences avérées pour avoir réalisé des études dans la conduite d’études de base des projets et/ou d’autres études similaires avec preuves à l’appui d’au moins 05 ans (références précises vérifiables) ;
  • Etre habitué à travailler en milieu paysan et avoir une bonne expérience en animation communautaire et dans la structuration des Organisation associatives ;
  • Une expérience dans les domaines du leadership des femmes et des jeunes, en entreprenariat des jeunes hommes et femmes, en socio-économie ou en économie rural ;
  • Expériences dans les domaines d’études similaires à la présente, dans les pays en voie de développement, avec des institutions et/ou avec des ONG internationales (références des commanditaires vérifiables).

Compétences du consultant principal :

  • Avoir une formation universitaire dans les domaines sensibles à l’entrepreneuriat, suivi-évaluation, Agroéconomie, gestion de projets, ou économie rurale (Au moins niveau Licence);
  • Maîtrise de la gestion du cycle de projets de développement, de la méthode de la chaîne des effets et de la chaine des résultats ;
  • La Maîtrise du français et du Kirundi est obligatoire et celle de l’anglais serait un atout.

VIII. Composition et règles de soumission des offres.

Le soumissionnaire peut être une personne physique ou un bureau d’études spécialisé.

Composition des offres

  • Pour les consultants indépendants: un curriculum vitae (CV) détaillé du consultant mettant clairement en avant leurs compétences et leurs expériences en matière d’organisation et de réalisation de consultances similaires ;
  • Pour les bureaux d’études: une liste du personnel clé à affecter à la consultance y compris leurs CV détaillées ;
  • A l’ensemble des CV présentés seront annexés des photocopies des diplômes certifiées conformes à l’original ainsi que des attestations de service rendu ;
  • Une offre technique précisant la compréhension de la mission, la méthodologie préconisée par le consultant pour la conduite de la consultance ainsi qu’une proposition de calendrier pour chaque étape ;
  • Une offre financière comprenant le montant des honoraires du consultant.
  • Tout autre document pouvant éclairer la commission de sélection.
  • Une liste du matériel requis pour la consultance.

Règles de soumission des offres

Les offres rédigées en langue française doivent être adressées sous plis fermé en deux copies (obligatoirement dans deux fichiers différents) à l’adresse suivante : suivi.eirenegl@gmail.com avec copie à  eirene-grandslacs@eirene.org , avec objet : REPONSE A L’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET POUR UNE ETUDE DE BASE DU PROJET FAIR, Continuation.

Les deux offres (technique et financière) seront jointes au courriel électronique.

Les offres incomplètes, sous plusieurs documents, ou remises au-delà du 15/janvier/2025 à 15h30’ seront rejetées. Les dossiers déposés resteront le propriétaire d’EIRENE Grands-Lacs, le commanditaire de la mission.

Le consultant/bureau de consultance recherché est invité à soumettre une offre technique et une offre financière pour répondre aux objectifs précisés ci-dessus. Cette offre détaillée inclura :

Offre technique :

  • Une lettre de motivation signée, adressée à Monsieur le Représentant Légal d’EIRENE Grands – Lacs,
  • Une note technique ne dépassant pas 4 pages, précisant la compréhension de la Mission et des termes de référence ;
  • Une description succincte et précise de la méthodologie comprenant notamment les méthodes/techniques de collecte et analyse des données et les étapes de réalisation de la mission ;
  • Une proposition du calendrier provisoire de travail ;
  • Un curriculum Vitae détaillé et signé indiquant clairement ses compétences, expériences et références d’au moins une prestation similaire;
  • Des attestations de travaux accomplis en études des projets de développement (au cours de 05 dernières années) ;
  • Une copie des diplômes certifiés (3 mois au plus) et conformes aux originaux ;

L’offre technique sera dans un seul fichier PDF ne dépassant pas 08 Mo.

Offre financière :

  • Une proposition financière détaillée signée, indiquant : les coûts unitaires incluant les honoraires et autres frais liés à la mission au Burundi ;
  • Des documents administratifs d’exercice, à jour vis-à-vis de l’administration ;
  • Des informations suffisantes sur le paiement des taxes ;
  • Tout autre document prouvant que l’évaluateur est enregistré dans l’administration fiscale et à jour ;

L’offre financière sera dans un seul fichier PDF unique ne dépassant pas 03 Mo

IX. Autres informations :

  • Toute personne physique ou morale ne peut soumettre plus d’une offre, quelle que soit la forme de sa participation (comme entité juridique individuelle ou comme chef de file ou membre d’un consortium présentant une offre). Dans le cas où une personne physique ou morale soumettrait plus d’une offre, toutes les offres auxquelles elle participe seront éliminées.
  • La sous-traitance n’est pas autorisée ;
  • Être disponible immédiatement.

X. Sélection des offres (du prestataire) :

  • Les offres seront évaluées sur base de la qualité de la proposition technique soumise : A cet effet, la proposition technique est justifiée par l’expérience, l’expertise, la méthodologie, le plan de travail, etc. ;
  • Si plusieurs offres sont de qualité similaire, l’offre la mieux disant sera retenue ;
  • La proposition financière avoisinante de l’enveloppe prévue parmi les meilleures propositions techniques retenues ne devra pas dépasser le budget prévu et correspondre aux tarifs habituellement pratiqués par EIRENE Grands – Lacs. Dans le cas où ces principes ne seraient pas respectés par la meilleure proposition retenue, celle-ci pourra être soumise à négociation ;
  • Les soumissionnaires devront tenir compte du chronogramme d’activités ;
  • Seul le prestataire dont la candidature est retenue sera contacté pour la suite de la mission. La méthodologie et le calendrier proposés pour ladite prestation seront adoptés en commun accord avant la signature du contrat.
  • Un contrat de prestation de service sera signé entre EIRENE Grands – Lacs en tant que commanditaire de la mission et le consultant (ou l’équipe de consultants) qui sera retenu après sélection des offres ;
  • EIRENE Grands lacs se réserve le droit de ne pas donner suite à cet avis de recrutement.

XI. Demande de renseignements complémentaires.

Des renseignements complémentaires écrites peuvent être obtenus dans la limite des informations à livrer aux potentiels candidats, sur demande écrite, auprès de :

Nom & Prénom Fonction Contact
NDARAMA Jean Claude

 

 

Assistant à la coordination

 

 

Téléphone 62 953 908

email : suivi.eirenegl@gmail.com

 

 

Pour plus d’informations, consultez le lien suivant: TDR Etude de base

 

Fait à Bujumbura, le ……/01/2025

Représentant Légal et Coordinateur d’EIRENE région Grands – Lacs

Tao Goulah VAIROUKOYE

 

[1] Le terme non-binaire se réfère à l’identité de genre des personnes qui ne se définissent ni comme femmes, ni comme hommes. La classification sous la dénomination « non-binaire », permet de prendre en compte d’autres identités de genre telles que celles des personnes transgenres, a genres ou encore intersexes.

[2] La/les groupes cibles direct/s sont les personnes qui bénéficient directement des activités du projet selon une des définitions suivantes :

  1. a) en tant que bénéficiaires directs ils bénéficient directement pendant la durée du projet (bénéficiaires directs)
  2. b) en tant qu’intermédiaire (s) et/ou décisionnaire(s) ils s’engagent pour l’atteinte des objectifs du projet (par exemple les politiciens ou fonctionnaires ou autres personnes qui essaient de changer de comportement en faveur des pauvres/marginalisés après avoir été approchés directement par le projet).

[3] Les groupes cibles indirects sont des groupes ou personnes qui peuvent être atteints grâce à un large impact sans faire partie des destinataires des activités du projet (par exemple d’autres personnes dans le village, les habitants des villages voisins, etc.).